Introduction
Pour bien démarrer
Pour interagir et se repérer dans son environnement, l’homme dispose de cinq sens dont le rôle est de percevoir et d’interpréter les éléments autour de lui. Chaque sens est responsable du traitement d’un paramètre physique de cet environnement. On définit ainsi la vue, le toucher, l’odorat, le goût et l’ouïe. Ce dernier sens est des plus essentiels à l’être humain, puisqu’il lui permet de surveiller le lieu où il se trouve, et d’être alerté d’un éventuel danger. De plus, c’est le sens indispensable à une conversation verbale. Le fait est que sans écoute, il n’y aurait pas de parole possible : la phonation d’un son s’apprend en bas âge par la répétition de mots entendus.
Pourtant, le sens de l’ouïe peut également être source de nuisances. Dans l’ère de mondialisation actuelle, nous nous retrouvons de plus en plus confrontés à des sons d’intensités variables, mais quotidiens. L’un des exemples contemporains de stimulation de l’ouïe est la musique. En effet, elle reste physiquement une somme d’ondes sonores, mais son appréciation demeure subjective : un même morceau pourra être perçu différemment selon la personne qui l’écoute.
On sait que cette perception peut être altérée par des traumatismes physiques, comme on le voit avec la surdité, les différences de sensibilité à certaines fréquences, ou plus simplement les oreilles qu’on qualifie de « bouchées » lorsqu’on change d’altitude. Mais l’augmentation de l’agitation sonore de notre environnement nous pousse à nous interroger sur d’éventuelles causes qui ne seraient pas d’origine physiologique. Dans cette optique, nous nous demandons si la différence de perception d’un même son d’un individu à l’autre a uniquement des causes physiologiques.
Pour traiter ce sujet, notre dossier est scindé en trois parties distinctes. Il convient d’abord d’expliciter le principe d’une onde sonore et de son émission, sans laquelle le phénomène de l’audition n’aurait pas lieu. La réception de cette onde, d’un point de vue physiologique et biologique sera abordée dans la seconde partie. La dernière section abordera enfin la perception d’un son, tant sur le versant physiologique que social.